Et si c'était l'histamine qui m'empêche de dormir?


Il est environ 2 heures du matin. Comme souvent à cette heure là je ne dors pas. Je me suis endormie comme une souche vers 22h et me voilà réveillée. Mon smartphone me tient compagnie. Généralement, j'écoute des podcasts et finit par me rendormir au bout de 1h ou 2h ou plus...

Tout à l’heure, j’ai un rendez-vous chez la gynécologue. Je n’ai pas eu mes règles depuis un an et je serai bientôt officiellement ménopausée ! J’ai 52 ans, je suis en forme et je n’ai pas ressenti de symptômes particuliers pendant la pré-ménopause, quelques sueurs nocturnes très épisodiques mais pas les fameuses bouffées de chaleur. Je veux profiter du rendez-vous pour évoquer mes problèmes de sommeil : ce n’est pas nouveau que je dors mal mais c’est de pire en pire, alors peut-être que la ménopause n’arrange pas les choses ?

Allons voir ce qui se dit sur ce sujet sur internet. Pas la peine de chercher bien loin, l’insomnie est bel et bien un trouble fréquent de la ménopause et notamment à cause des bouleversements hormonaux. Je navigue sur différents sites : c’est un peu compliqué ces histoires d’hormones, de cortisol, de mélatonine, d’œstrogène… et au hasard de la navigation je tombe sur le blog d’une naturopathe canadienne. Quelques chiffres pour commencer : 10% des Nord-Américains souffrent d’insomnie chronique et c’est 30% chez les personnes âgées. Ensuite, il est question de l’importance du sommeil puis des différentes causes possibles d’insomnie ou on retrouve les grands classiques le café, les repas trop lourds, le décalage horaire, notre fameuse ménopause, le stress… rien de bien nouveau donc jusqu’à un paragraphe appelé « L’allergie cérébrale ». Jamais entendu parler ! On connaît bien les allergies au pollen, au poil de chat, au lait de vache… je suis moi-même allergique alors ça attire mon attention. 

Je lis alors une information qui fait tilt dans mon cerveau :

"On retrouverait un taux cérébral d’histamine élevé chez les grands insomniaques." 

Je consulte alors compulsivement différents sites internet et c'est la révélation. Et si c'était l'histamine qui ruine mes nuits? Je suis très fortement allergique à la poussière et aux acariens du 1er janvier au 31 décembre car contrairement au pollen, il n'y a pas de saison. Je prends depuis des années un antihistaminique avec lequel je n'ai plus de rhinite et je considère que le problème est sous contrôle, je n'ai plus de symptômes. Sauf que je dors très mal. Je n'avais pas pensé une seconde que cela avait un rapport avec l'allergie mais ça me semble être une piste sérieuse...

Par ailleurs, je lis que certains aliments contiennent ou libèrent l'histamine. Et comme par hasard je suis friande de beaucoup d'entre eux que je consomme très souvent au dîner. Je mange quasiment tous les soirs du fromage. Je termine très souvent le dîner avec un morceau de chocolat et des fruits secs, souvent des figues. Ces aliments se trouvent sur la liste noire pour l'histamine!

Tout s'éclaire: à cause de mes allergies et de mon alimentation, je suis shootée à l'histamine qui me tient éveillée la nuit... mais aussi la journée car dans mon malheur, sauf en cas de très mauvaise nuit (2 à 4h de sommeil), je suis en pleine forme toute la journée et je ne me sens pas particulièrement fatiguée...

Merci à Sylvie Rousseau et à son article
Nuit blanche sur fond noir ou l'insomnie chronique



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